Mon métier


MON METIER…D’ÉCRIVAIN PUBLIC

C’est le métier de l’amour de la langue française, du respect des traditions et de la transmission par l’écrit d’un vécu qui n’a pas de prix.
La langue est la matière première de l’écrivain public. L’écrit est la valeur ajoutée dont il nourrit cette matière.

Origines et évolution de la profession

scribe
Le scribe accroupi (Musée du Louvre – Paris)

C’est en Mésopotamie, 4000 ans avant notre ère, qu’apparaissent les scribes, avant même l’invention de l’écriture par les Sumériens.
Chargés de l’administration du temple, ils gèrent et comptabilisent les biens. Respectés, ils appartiennent à la classe des savants, jusqu’à l’Egypte des pharaons.
Dans la Gaule celtique, les druides jouent un rôle similaire.
Cette fonction d’intermédiaire entre les puissants et leurs administrés, pour la plupart analphabètes, est ensuite reprise par les ecclésiastiques.
Au Moyen-âge, ce sont des travailleurs de la rue, sans statut, libres de tout contrôle. Ils possèdent un atout de taille, le savoir écrire, et une nombreuse clientèle. Seul lien direct entre le menu peuple illettré et le pouvoir central, leur utilité sociale est indéniable.
En 1280, Paris compte plus de 60 écrivains pour le public, qui se tiennent aux abords du Palais, près du Pont Neuf et qui servent aussi bien de rédacteurs, d’interprètes, de conciliateurs, de confesseurs, que de psychologues. Avec le papier, introduit en Occident par les croisades, ils disposent d’un nouveau support peu coûteux qui attire un public toujours plus nombreux.
A la Renaissance, leur rôle évolue avec une clientèle plus érudite, plus exigeante. Les écrivains publics se recyclent, participent à la défense de la langue française, rédigent des pamphlets et autres libelles. Devenus plumitifs, ils sont de véritables auteurs.
Sous l’Empire, l’énorme machine administrative mise en place par Napoléon en fait un maillon indispensable entre les services officiels et les administrés.
Puis, l’enseignement étant devenu gratuit, laïc et obligatoire, leur nombre diminue fortement. L’écrivain public reste néanmoins “cet artiste calligraphe, possesseur d’une belle main et poète au besoin, apte à exécuter une pièce d’écriture en dix-sept caractères différents” comme le notait Pierre Larousse dans son grand dictionnaire universel du XIXème siècle.
L’écrivain public d’aujourd’hui (on n’en compte plus que 400 en France à ce jour) est un généraliste qui diversifie ses pratiques d’écriture. Ses services couvrent l’ensemble du domaine rédactionnel.
Il exerce son activité aussi bien à l’intention des Particuliers qui ne peuvent ou ne souhaitent pas écrire eux-mêmes qu’aux petites et moyennes entreprises (PME) qui font appel à ses services en tant que rédacteur, spécialiste de la langue française et de son utilisation professionnelle et administrative.

Le panel des prestations

Celui que l’écrivain public d’aujourd’hui est à même de proposer est vaste :
Rédaction de correspondance administrative (dossiers administratifs liés aux demandes de logement, à la CAF, à la sécurité sociale, aux impôts, aux assurances, aux contestations et recours après des achats non satisfaisants, etc.).
Rédaction de correspondance privée (lettres d’excuses, lettres d’amour, vœux, discours, etc.),
Relecture et correction de mémoires, thèses, rapports de stage pour les étudiants,
Relecture de manuscrits (romans, nouvelles, etc.),
Œuvre de mémoire (biographies, récits de vie, etc.),
Marketing opérationnel (publicité, relations presse, rédaction de sites internet professionnels, etc.).

L’écrivain public est aussi un “écouteur public”

A lui de mettre en confiance son interlocuteur,
A lui de respecter et de valoriser la pensée de l’autre,
A lui de pondérer, d’apaiser celui qui serait tenté d’injurier son correspondant.
Dans un monde où la communication hyper présente est mondialisée et ultra rapide, les écrivains publics pourraient bien être les ” derniers Mohicans “, véritables ” gardiens du Temple ” de l’écriture.

L’écrivain public exerce un métier à la fois de tradition et d’avenir

Son but ultime est, simplement, d’aider ses clients à écrire ou à mieux écrire, d’épauler les particuliers, associations et PME dans leurs besoins en termes de communication.
L’écrivain public d’aujourd’hui a évolué, sa clientèle a changé, comme les attentes qu’elle exprime… Néanmoins, savoir communiquer en choisissant les mots appropriés reste plus que jamais d’actualité.
L’OREILLE ET LA PLUME a fait le choix citoyen de se consacrer particulièrement à la vie sociale et aux personnes en difficulté, conscient du caractère éminemment solidaire que se doit d’avoir la profession d’écrivain public.
Sa clientèle particulière est, contrairement à l’imagerie populaire, rarement composée d’illettrés… Elle est constituée de personnes qui manquent de confiance en leur capacité à écrire seuls et ressentent la nécessité d’être accompagnés, qui savent parfaitement écrire mais qui sont conscientes des avantages qu’elles peuvent retirer d’un œil extérieur, neutre, étranger à leur affaire, qui ont simplement besoin d’un professionnel pour les aider à faire le point sur une situation devenue trop complexe.
Sa clientèle professionnelle est, elle, composée, d’entrepreneurs qui manquent de temps pour assurer une communication écrite qui reflète la très grande qualité rédactionnelle qu’ils destinent à leurs interlocuteurs commerciaux.